Timeville

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Tim Sliders
Fleuve Noir
2012
379 pages

«David Cartier fait partie des chefs étoilés les plus réputés de la planète et Anna Cartier est une brillante chirurgienne. Ce soir, David et Anna ont signé les papiers de leur divorce, et David s’apprête à passer une dernière nuit dans son ancienne maison. 
Mais à son réveil, le décor a radicalement changé et son téléphone portable a disparu. Un hurlement à l’étage lui indique que sa fille Agathe vient de découvrir sa nouvelle coiffure à la Tina Turner et son immonde pyjama Duran Duran. Quant à Tom, le petit dernier, il se demande pourquoi la télé n’a que trois chaînes et où sont passés ses DVD préférés. Seule Anna semble comprendre l’impossible réalité. La petite famille a voyagé dans le temps… et se retrouve au tout début des années 80, précisément à l’époque où Anna et David se sont rencontrés et juré un amour éternel… 
Qui les a envoyés là et dans quel but ? Et surtout comment feront-ils pour supporter cette cohabitation forcée et… rentrer en 2012 ? 

Bienvenue dans la mystérieuse Timeville ! 
La ville de tous les temps et de tous les possibles…» dos de couverture

3 cafés

Mon chum me parle de ce livre depuis déjà quelques années. Il m’avait glissé Timeville dans ma PAL sans que j’aie vraiment le choix. Il faut dire que je me laisse toujours tenter facilement par les livres qui parlent de voyage dans le temps 😉 C’était avec un regain d’espoir qu’il m’a vue (enfin) le dépoussiérer de mes tablettes, même si, après toutes ses années, il ne souvient plus de sa lecture!

Lors de ma lecture des premiers chapitres, j’ai bien apprécié la mise en place de ce saut dans le temps. J’ai aimé les deux frères cambrioleurs et cette famille qui part à la dérive. Je trouvais que les personnages avaient été très bien choisis. Ça partait bien. Puis, il y a la description de 1980, ce retour en arrière saura plaire à plus d’un lecteur. On se met alors à se rappeler les cubes rubik, Goldorak et Pacman avec nostalgie. C’était vraiment sympa, je trouvais seulement dommage de ne pas connaître grand-chose des années 80 françaises. Étant québécoise, mes références de cette époque où j’étais bien trop jeune pour en avoir des souvenirs proviennent donc principalement des films américains que j’ai beaucoup aimés dans mon adolescence. N’empêche que c’était bien sympa comme premier chapitre.

Puis, j’ai eu l’impression que tout partait en vrille. Je ne comprenais pas la rapidité d’adaptation des personnages dans cette nouvelle réalité. Je n’y croyais tout simplement pas. Bien entendu, j’ai eu plaisir à suivre cette neurochirurgienne devenue infirmière ou ce grand chef étoilé devenu un simple propriétaire de petit resto de quartier. Leurs déconfitures étaient sublimes. Pourtant, la réaction des personnages ne collait pas à l’histoire. Aucun ne semblait troublé plus qu’il ne faut de ce saut dans le temps. Personnes se questionnaient sur la raison de cette nouvelle aventure. C’était tellement étrange…

J’ai aussi eu beaucoup de difficulté avec le côté très mièvre et redondant de l’histoire. Le lien qui commence à vouloir se créer entre deux des personnages et que l’on voit venir de très loin, mais que les deux tentent de bousiller à coup d’injures. Ça finit par être complètement assommant. Ajouter à cela que je n’ai pas vraiment compris la fin, ce ne fut pas le coup de coeur auquel je m’attendais.

Finalement, Timeville était une lecture légère que j’aurais pu trouver agréable si j’aimais ce genre de roman. Malheureusement, je pensais tenir entre mes mains un livre de SF ce qui n’était absolument pas le cas.

Lu dans le cadre du Challenge Grand Ménage

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2 réflexions sur “Timeville

  1. Ah zut, j’aimais bien aussi l’idée de l’intrigue, voyage dans le temps, années 80, mais le développement de l’histoire a l’air moins intéressant. Dommage…

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